Le Franco-Camerouno-Ivoirien a été condamné ce jeudi 19 décembre 2024 à huit mois de prison avec sursis, 10.000 euros d’amende et 3 ans d’inéligibilité. L’activiste a été reconnu coupable d’abus de confiance, pour s’être servi, illégalement, dans les caisse de l’association Crush Party de Paris, dont il avait la responsabilité. Il reste cependant sous le coup d’une autre procédure judiciaire en France.
Au cour du procès qui s’était ouvert le 28 novembre 2024 à Rouen (France), le parquet avait pu établir que l’activiste des réseaux sociaux avait détourné, à son profit personnel, de l’argent de l’association Crush Party de Paris pour Guillaume Soro. La réglementation française est ferme sur l’utilisation de l’argent collecté dans un cadre précis. Et des fonds collectés au moyen de cagnottes participatives en ligne pour un motif donné, ne peuvent servir à autre chose. Or, comme a pu le démontrer la justice, Franklin Nyamsi a retiré, en liquide, 46 582 euros (30.557.792 F.CFA), des comptes de l’association. Si la justice a pu retrouver trace du versement en espèces de 28.000 € (18.340.000 F.CFA) dans le compte d’épargne personnel de M. Nyamsi, ce qui est déjà constitutif du délit, le professeur de philosophie dans un lycée au Grand Quevilly (Normandie, France) a expliqué avoir utilisé le reste de l’argent détourné des comptes de l’association -sans aucune facture ni autre justificatif- pour diverses dépenses dont aucune n’avait un rapport avec la Crush Party pour laquelle des partisans de Guillaume Soro avaient cotisé.
Dans cette affaire, la justice française n’a pas eu la main lourde. Franklin Nyamsi s’en tire plutôt bien, puisqu’il risquait jusqu’à 7 ans de prison ferme et 750 000 € (492.000.000 F.CFA) d’amende.
Selon nos sources, l’activiste au verbe haut, qui conseille Guillaume Soro et les putschistes du Mali, du Burkina Faso et du Niger, est sous la menace de nouvelles poursuites en France. Ses comptes ont en effet été fermés, il y a deux ans, pour des mouvements de fonds suspects. La justice avait alors discrètement ouvert une enquête pour «blanchiment de capitaux…» pour des fonds reçus dans ses comptes, en provenance d’associations-écrans liées aux réseaux de propagande et d’influence russe, sans que Franklin Nyamsi puisse justifier la raison de tant de générosité de la part de Moscou. Si cette procédure devrait aboutir, le Franco-Camerouno-Ivoirien risque de lourdes peines.
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